Luanda – La République d'Angola s'est abstenue, jeudi (23), de voter sur le « projet de résolution A/ES-11L.7 » intitulé Principes de la Charte des Nations Unies sous-tendant une paix globale, juste et durable en Ukraine.
L'information est exprimée dans une note publiée par les services de communication institutionnelle et de presse de la Mission permanente de l'Angola auprès de l'ONU à New York.
Le document, auquel l'ANGOP a eu accès aujourd'hui (vendredi 24 février), informe que le projet de résolution a été adopté lors de la 11e session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations Unies, avec 141 voix pour, sept contre et 32 abstentions.
En expliquant l’abstention de l’Angola, la représentante permanente de la Mission de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire, Maria de Jesus Ferreira, a souligné que cette position est due au fait que le projet de résolution ne reflète pas la contribution de tous États membres.
Selon la diplomate, l'Angola considère que "le paragraphe 9 du dispositif n'est pas favorable à la création d'un environnement propice au début d'une négociation pacifique".
Cependant, l'ambassadrice a estimé que le document représente une étape positive dans les efforts qui ont été déployés par la Communauté internationale qui montrent des signes clairs de soutien au processus de recherche d'une solution pacifique au conflit, dans le sens de rapprocher les parties de une paix durable dans la région de l'Europe de l'Est.
« La République d'Angola défend la notion de responsabilité pour les crimes commis par les deux parties. Cependant, nous ne pensons pas que ce soit le bon moment d'avoir un paragraphe de ce genre dans la résolution afin de ne pas saper les efforts et les initiatives du Secrétaire général visant à promouvoir une paix durable et globale entre les deux pays », a-t-elle souligné.
Maria de Jesus Ferreira a conclu son discours en réitérant que l'Angola est d'avis que la résolution du conflit entre la Russie et l'Ukraine ne peut être résolue que par le dialogue, ayant souligné que l'Assemblée générale des Nations Unies doit maintenir son intérêt à préserver les principes de la coexistence pacifique entre les États membres.
