New York - L'Angola participe depuis lundi à la 7ème et dernière session du Comité Ad Hoc chargé d'élaborer une Convention internationale sur la lutte contre l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à des fins criminelles.
Selon une note de la Mission Permanente de l'Angola auprès des Nations Unies, la septième et dernière session du comité susmentionné aura lieu jusqu'au 9 février, avec la discussion des projets de texte révisé de la convention et de la résolution de l’Assemblée générale, ainsi que l'adoption du rapport final.
La délégation angolaise à l'événement, conduite par le procureur général adjoint de la République, Gilberto Mizalaque, comprend des cadres supérieurs des Organes auxiliaires de la Présidence de la République et du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, et participe aux séances de travail qui ont débuté en février 2022, apportant ainsi d'importantes subventions à l'enrichissement du projet.
Le positionnement de l’Angola se concentre sur le chapitre sur la criminalisation des délits informatiques, qui comprend les nouvelles tendances en matière de délit d'abus sexuel sur des enfants ou d'exploitation de matériel sexuel impliquant des enfants par des moyens informatiques, l'application de mesures procédurales, la coopération internationale, notamment l'assistance technique dans le partage de preuves électroniques, ainsi que sur la nécessité d'utiliser des preuves électroniques pour enquêter sur des crimes graves.
Le Comité ad hoc a été créé par la résolution 74/247 de l'Assemblée générale et comprend des experts représentant toutes les nations, pour élaborer une convention internationale globale sur la lutte contre l'utilisation des TIC à des fins criminelles, en tenant compte des instruments et des efforts des accords internationaux existant dans chaque État membre. MCN/LUZ