Luanda - La Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank) a octroyé 2,3 milliards de dollars au Gouvernement angolais pour la réalisation de plusieurs projets à impact social, a annoncé lundi, à Luanda, le président du Conseil d'administration de cette institution financière, Benedict Oramah.
Parmi les projets, se distingue la construction d'une usine d'engrais dans la région de Soyo, province de Zaire, d'un montant de 2 milliards de dollars, qui aura une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an.
Benedict Oramah a fourni a fait cette déclaration à la presse, au terme d'une audience que lui a accordée le Chef de l'État angolais, João Lourenço, avec qui il a discuté des aspects inhérents aux projets d'Afreximbank pour l'Angola.
"Pour nous, cette opportunité d'avoir aidé le Gouvernement angolais à réaliser ses ambitions en termes de croissance est gratifiante", a déclaré Benedict Oramah, qui a exprimé sa satisfaction du développement que le pays a réalisé ces dernières années.
Selon lui, l'usine d'engrais aidera l'Angola à atteindre l'autosuffisance alimentaire et à produire ce produit.
"Nous espérons qu'avec l'ampleur du projet, une fois terminé, l'Angola sera en mesure d'exporter des engrais vers d'autres pays africains et, de cette manière, nous pourrons garantir l'autosuffisance alimentaire au niveau africain", a-t-il exprimé.
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine, créée pour financer et promouvoir le commerce intra- et extra-africain.
En 30 ans d'existence, Afreximbank a développé des solutions financières innovantes dans le but de transformer la structure du commerce africain, en favorisant l'industrialisation et le commerce intra-régional, pour accélérer la croissance économique du continent.
Partisan de l’Accord de libre-échange continental africain (AFCFTA), l’Afreximbank a lancé le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), qui a été approuvé par l’Union africaine (UA), comme principale plateforme de paiement et de règlement à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (AFCFTA).
En outre, la Banque, en collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l'UA, est en train de créer un fonds d'ajustement de 10 milliards de dollars pour aider les pays à s'engager efficacement dans la zone de libre-échange continentale.
AFL/ART/BS