Un avion de la compagnie Yeti Airlines avec 72 personnes à son bord s’est écrasé, dimanche 15 janvier, dans le district de Kaski (centre du Népal). Au moins 67 personnes sont mortes dans cet accident, a fait savoir la police locale.
« Trente et un [corps] ont été transportés dans les hôpitaux », a déclaré un officier de police à l’AFP, ajoutant que 36 autres dépouilles avaient été retrouvées dans le ravin où s’est écrasé l’avion, un bimoteur ATR 72.
L’avion comptait à son bord 68 passagers – parmi lesquelles 15 citoyens non népalais (5 Indiens, 4 Russes, 2 Coréens, un Argentin, un Australien, un Français et un Irlandais, selon Yeti Airlines), et quatre membres d’équipage, a rapporté à l’AFP le porte-parole de la compagnie.
Carlingue en feu
Plus tôt, Gurudutta Dhakal, un responsable local, avait déclaré que la carlingue était en feu et que les secours étaient « concentrés d’abord sur l’extinction du feu et sur le sauvetage des passagers » sur les lieux de l’accident.
L’industrie aérienne népalaise a connu un véritable essor ces dernières années, notamment dans le domaine du transport de marchandises et de personnes dans des régions difficiles d’accès, ainsi que de randonneurs adeptes du trek et d’alpinistes de toutes les nationalités. Mais elle pâtit d’un manque de sécurité dû à une formation et une maintenance insuffisantes, raison pour laquelle l’Union européenne a interdit à tous les transporteurs népalais d’accéder à son espace aérien.
Le pays himalayen possède également certaines des pistes les plus isolées du monde, entourées de pics enneigés qui rendent l’approche difficile, même pour les pilotes chevronnés.
Les exploitants d’avions affirment que le Népal ne dispose pas d’infrastructures permettant d’établir des prévisions météorologiques précises, en particulier dans les régions reculées au relief montagneux accidenté, où des accidents mortels ont eu lieu par le passé. La météo change également rapidement dans les montagnes, rendant difficiles les conditions de vol.
Sources: Le Monde avec AFP