Le Royaume-Uni veut "accélérer le rythme des discussions" avec l'Union européenne pour régler les problèmes liés au Brexit en Irlande du Nord, mais reste ferme sur sa position, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie britannique, qui reprend ces dossiers très sensibles.
Liz Truss a été chargée dimanche des négociations avec Bruxelles après la démission du secrétaire d'Etat au Brexit David Frost, en désaccord avec le gouvernement sur la fiscalité ou les restrictions anti-Covid.
Certains commentateurs y ont vu le signe d'un possible assouplissement de la position de Londres, qui veut renégocier le statut post-Brexit sur l'Irlande du Nord, mais la ministre a adopté un ton ferme à l'issue de son premier entretien avec le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic.
"La position britannique n'a pas changé. Nous avons besoin que les marchandises circulent librement entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, que nous mettions fin au rôle de la CJUE (Cour de justice de l'UE, ndlr) en tant qu'arbitre final des différends entre nous a déclaré sur Twitter Liz Truss.
"Nous devons accélérer le rythme des discussions en cette nouvelle année. Notre préférence est de parvenir à un accord", a-t-elle ajouté, avertissant que Londres restait "prêt" à déclencher l'article 16 du protocole nord-irlandais permettant d'en suspendre unilatéralement certaines dispositions faute d'accord.