L'ex-président du Pérou, Pedro Castillo, accusé de corruption, s'est vu imposer jeudi par la justice 36 mois de détention préventive contre 18 mois au préalable. L'ancien chef d'État, en prison depuis le 7 décembre et accusé d'être "le leader d'une organisation criminelle", a indiqué qu'il ferait appel.
Au Pérou, un juge a prolongé jeudi 9 mars la détention préventive de l'ancien président Pedro Castillo, accusé de corruption, de 18 à 36 mois, a annoncé la justice.
"La cour suprême d'enquête préparatoire impose 36 mois de détention préventive à Pedro Castillo", a déclaré la justice péruvienne sur Twitter, précisant que l'ancien chef d'État était notamment accusé d'être "le leader d'une organisation criminelle".
La décision a été annoncée par le juge Juan Carlos Checkley pendant une audience virtuelle. "Nous allons faire ce que la loi me permet, nous ferons appel", a réagi Pedro Castillo, qui y a assisté depuis sa prison.
Le magistrat a également ordonné une détention préventive de 36 mois pour l'ancien ministre des Transports Juan Silva, en fuite, tandis qu'un ex-ministre du logement, Geiner Alvarado, restera en liberté pendant le procès.