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Pérou : le président Castillo destitué et arrêté, la vice-présidente Boluarte intronisée

     Monde              
  • Luanda • Jeudi, 08 Décembre de 2022 | 09h03
Drapeau du Pérou
Drapeau du Pérou
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Le président péruvien Pedro Castillo a été destitué, mercredi, après avoir tenté de dissoudre le Parlement et annoncé un gouvernement d'exception. Il a été placé en état d'arrestation. Dans la foulée, la vice-présidente Dina Boluarte a prêté serment en tant que présidente par intérim, lit-on sur France 24.

Le Pérou plonge dans la crise politique. Pedro Castillo n'a pas résisté à une troisième procédure de destitution du Parlement et, après à peine 17 mois, cède le pouvoir à sa vice-présidente Dina Boluarte, investie mercredi 7 décembre à la tête du Pérou, pays qui connaît des crises politiques à répétition.

"J'assume (le pouvoir) conformément à la Constitution du Pérou, à partir de ce moment" et jusqu'en "juillet 2026", lorsque devait prendre fin le mandat de Pedro Castillo, a déclaré lors d'une cérémonie devant le Parlement Dina Boluarte, une avocate de 60 ans. Elle a aussi répété qu'il y avait "eu une tentative de coup d'État promue par Pedro Castillo qui n'a trouvé aucun écho dans les institutions de la démocratie ni dans les rues".

Élue en juillet 2021 aux côtés du désormais ancien président de gauche et issue du même parti d'inspiration marxiste (Peru libre) que lui, elle est la première femme à diriger le Pérou.

Pedro Castillo, 53 ans, a été "placé en état d'arrestation", a annoncé à la presse la procureure Marita Barreto, après la publication par l'administration judiciaire d'images montrant l'ancien chef de l'État assis dans un fauteuil et entouré de procureurs et de policiers. Selon les médias péruviens, Pedro Castillo a ensuite été transféré par hélicoptère vers une base des forces spéciales de la police à Lima, où il devrait être détenu pour une durée maximale de 15 jours. Le parquet effectuait par ailleurs mercredi soir des perquisitions au palais présidentiel.

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une enquête pour "rébellion", après sa tentative de dissolution du Parlement, avait été ouverte contre Pedro Castillo. Elle vient s'ajouter aux six autres enquêtes pour corruption ou trafic d'influence le visant, dont sont également accusés des membres de sa famille et de son entourage politique.

"Coup d'État"

Sa destitution pour "incapacité morale", retransmise en direct à la télévision, a été approuvée par 101 des 130 parlementaires, dont 80 dans l'opposition.  

Dans un effort de dernière minute pour se sauver de la destitution, l'ancien président avait annoncé la dissolution du Parlement quelques heures seulement avant que ce dernier ne se réunisse pour débattre de son sort.

Il avait également annoncé la mise en place d'un "gouvernement d'urgence exceptionnel" visant à "rétablir l'État de droit et la démocratie", assurant vouloir "convoquer dans les plus brefs délais un nouveau Congrès doté de pouvoirs constituants pour rédiger une nouvelle Constitution dans un délai ne dépassant pas neuf mois". "Le système judiciaire, le pouvoir judiciaire, le ministère public, le conseil national de la justice, la cour constitutionnelle sont déclarés en réorganisation", avait-il également précisé.

Une manœuvre rapidement qualifiée de "coup d'État" par le président de la Cour constitutionnelle Francisco Morales, estimant que "personne ne doit obéissance à un gouvernement usurpateur".

La procureure générale du Pérou, Patricia Benavides, a rejeté "toute violation de l'ordre constitutionnel".

"Ordre constitutionnel"

Rapidement, des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le calme devant le Parlement. "Nous sommes fatigués de ce gouvernement corrompu, de ce gouvernement qui (nous) vole depuis le premier jour", a déclaré à l'AFP Johana Salazar, une ouvrière de 51 ans.

D'autres prenaient sa défense et appelaient "au respect du vote du peuple", comme Sissy, une employée municipale de 50 ans, estimant que "depuis que le président est arrivé, ils l'ont humilié, ils n'ont pas accepté un président issu des provinces", en référence à l'ex-instituteur en zone rurale pendant 24 ans, novice en politique.

Les réactions internationales ont afflué, particulièrement des pays d'Amérique latine.

La diplomatie américaine a immédiatement fait savoir qu'elle ne considérait plus Pedro Castillo comme le président du pays en exercice, saluant le rôle des parlementaires. "Nous rejetterons catégoriquement tout acte qui contrevient (...) à toute Constitution, tout acte qui sape la démocratie, a déclaré le porte-parole du département d'État Ned Price. (...)

Par France 24 avec AFP

 





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