Après plusieurs jours d'une fronde populaire inédite dans ce pays autoritaire d'Asie centrale, le président du Kazakhstan a indiqué vendredi dans une allocution télévisée avoir autorisé les forces de l'ordre à ouvrir le feu "sans avertissement" sur les manifestants et a promis "l'élimination" des "bandits armés", lit-on sur France 24.
Feu à volonté au Kazakhstan. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a annoncé vendredi 7 janvier autoriser les forces de l'ordre à ouvrir le feu "sans avertissement" pour mettre un terme aux émeutes chaotiques qui secouent le pays.
"J'ai donné l'ordre de tirer pour tuer sans avertissement", a déclaré Kassym-Jomart Tokaïev lors d'une allocution télévisée, ajoutant que les "terroristes continuent à endommager les biens et à utiliser des armes contre les citoyens".
Le chef de l'État a également écarté toute possibilité de négociation avec les protestataires et promis "l'élimination" des "bandits armés".
Leur liquidation "sera chose faite d'ici peu", a-t-il ajouté. Selon lui, la plus grande ville du pays, Almaty, a été attaquée par "20 000 bandits" avec un "plan clair" et un "haut niveau de préparation au combat".