Helsinki - Battue dimanche aux élections législatives en Finlande, la première ministre sortante, Sanna Marin, a annoncé, mercredi 5 avril, qu’elle allait quitter la tête du Parti social-démocrate (SPD) en septembre, excluant aussi un poste au gouvernement.
La dirigeante de 37 ans, dont l’avenir politique fait l’objet de spéculations, a dit lors d’une conférence de presse : « Je ne briguerai pas un nouveau mandat de dirigeante du SDP lors du prochain congrès en septembre. »
Mme Marin, bien que première ministre la plus populaire depuis le début du XXIe siècle en Finlande, n’avait pu faire mieux qu’une troisième place avec son parti aux élections dimanche, où elle a été devancée par le centre droit et le parti nationaliste. « Je présenterai la démission du gouvernement demain [jeudi] », a-t-elle annoncé.
« Je vais continuer mon travail comme députée »
Son parti, qui avait amélioré son score par rapport aux élections de 2019, pourrait toutefois rejoindre une coalition avec le futur premier ministre, Petteri Orpo, s’il choisit de s’allier avec la gauche plutôt que l’extrême droite.
Mme Marin a aussi écarté l’hypothèse d’être ministre dans ce cas de figure. « Je ne pense pas que ce soit probable que je sois dans l’équipe ministérielle moi-même », a-t-elle déclaré. « On ne m’a pas proposé de poste international. Je vais continuer mon travail comme députée », a précisé la sociale-démocrate.
Evoquant le « grand honneur » de mener le gouvernement depuis trois ans et demi, celle qui est devenue une figure internationale reconnue au cours de son mandat a aussi confié « des moments exceptionnellement difficiles ». « Je dois franchement admettre que ma propre endurance a été mise à l’épreuve durant ces années », a-t-elle expliqué.
Source: Le Monde avec AFP