L'ancien premier ministre pakistanais Imran Khan, accusé d'avoir violé la loi antiterroriste au Pakistan, a été libéré sous caution jeudi 25 août, a déclaré un responsable de son parti.
Cette décision rendue par un tribunal antiterroriste va permettre à Imran Khan de poursuivre une série de rassemblements dans tout le pays pour réclamer des élections anticipées.
La comparution de l'ancien chef du gouvernement devant la justice est le dernier acte de mois de querelles politiques qui ont débuté en avril, quand l'ancienne star du cricket a été renversée par une motion de censure à l'Assemblée nationale. Depuis lors, il a organisé de vastes rassemblements dans le pays, s'en prenant au pouvoir établi et au gouvernement du premier ministre Shehbaz Sharif, qui, selon lui, a été imposé au Pakistan par une «conspiration» ourdie par les États-Unis.
Le jugement du tribunal n'était pas immédiatement disponible, mais Imran Khan a bénéficié d'une «libération provisoire» jusqu'au 1er septembre, a déclaré Fawad Chaudhry, ancien ministre de l'Information et haut responsable du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI). «Nous ne sommes pas satisfaits de cette décision. Le tribunal aurait plutôt dû annuler l'affaire», a-t-il ajouté. Imran Khan et d'autres hauts responsables de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), ont fait l'objet d'une série d'accusations depuis leur éviction du pouvoir.