Des centaines de partisans de l'ancien Premier ministre pakistanais se sont rassemblés, lundi, devant sa résidence près d'Islamabad, afin d'empêcher une possible arrestation. Cette manifestation fait suite à une plainte déposée par la police contre Imran Khan, accusé d'avoir violé la loi anti-terroriste.
La crise politique s'intensifie au Pakistan. Les dirigeants de l'opposition pakistanaise ont prévenu, lundi 22 août, que les autorités franchiraient une "ligne rouge" si elles arrêtaient l'ancien Premier ministre Imran Khan, accusé de trahison pour ses commentaires sur la police et le système judiciaire.
Renversé le 10 avril par une motion de censure, Imran Khan a, depuis, organisé de vastes rassemblements dans le pays pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir.
Lundi, des centaines de personnes se sont rassemblées devant sa maison près de la capitale Islamabad, apparemment pour empêcher la police d'y accéder, alors que l'ancienne star de cricket se bat depuis des mois contre une série d'accusations, sans avoir été arrêté jusqu'ici.
Un rapport préliminaire a été déposé auprès de la police dimanche, première étape d'un processus qui pourrait conduire à des accusations formelles et à une arrestation.
"Où que vous soyez, rejoignez Bani Gala aujourd'hui et montrez votre solidarité avec Imran Khan", a tweeté l'ancien ministre de l'Information Fawad Chaudhry, en référence au domicile de Imran Khan. "Imran Khan est notre ligne rouge", a-t-il ajouté.