Bruxelles - Les Chefs d'État et de Gouvernement de l'OTAN se réunissent ce lundi, à Bruxelles, pour « renforcer le lien transatlantique », aborder les défis créés par la Chine et la Russie et projeter l'avenir de l'Alliance dans un monde de « concurrence globale».
Lors du premier sommet avec la participation du nouveau président des États-Unis, Joe Biden, les dirigeants de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) aborderont le processus de réflexion OTAN 2030, qui vise à projeter l'avenir de l'Alliance et à conduire à un examen du concept stratégique actuel de l'OTAN.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, devrait présenter aux autres dirigeants un ensemble de propositions qui incluent le renforcement des consultations politiques au sein de l'OTAN, un plus grand financement conjoint des opérations militaires et l'augmentation de la résilience des infrastructures et des chaînes de valeur des Alliés.
En plus du processus de réflexion OTAN 2030, les Alliés analyseront également les questions « brûlantes » de l’actualité, notamment les « implications sécuritaires de la montée en puissance de la Chine » et « le comportement agressif de la Russie».
Lors d'une conférence de presse avant le sommet, qui a eu lieu vendredi, Stoltenberg a souligné que le monde est actuellement dans une phase de "concurrence globale", l'OTAN devant répondre à "de nombreuses menaces et défis en même temps".
Enumérant les différents défis, Stoltenberg a notamment mis en exergue « la Russie et la Chine, qui remettent en cause l'ordre international fondé sur des règles », mais aussi la « menace continue du terrorisme », et les « menaces sophistiquées » causées par « les cyber-attaques, les technologies perturbatrices et les changements climatiques».
"Concernant les cyber-attaques, le secrétaire général a exprimé l'espoir que les Alliés se mettent d'accord sur une "nouvelle politique de cyber-défense pour l'OTAN" qui reconnaisse que "le cyberespace est constamment contesté".
Le sommet intervient à un moment où Joe Biden, contrairement à son prédécesseur Donald Trump, a souligné l'importance des alliances pour son administration, ayant manifesté une volonté de "reconstruire et rétablir" les partenariats américains, "à commencer par l'OTAN".