L'armée israélienne a annoncé samedi se préparer à "une semaine" de raids sur la bande de Gaza, où les échanges de tirs avec le Jihad islamique ont tué 24 personnes côté palestinien, dont six enfants, selon le ministère de la Santé local. En Cisjordanie, 19 membres du Jihad islamique ont par ailleurs été arrêtés.
Le regain de tension fait craindre une escalade. Les forces israéliennes ont durci leur offensive contre le groupe Jihad islamique en annonçant l'arrestation, samedi 6 août en Cisjordanie, de 19 membres du groupe armé palestinien, après avoir lancé de nouvelles frappes sur la bande de Gaza.
Des sirènes d'alerte ont retenti dans la métropole israélienne de Tel Aviv, une première depuis cette nouvelle flambée de violences ayant débuté vendredi 5 août. Jusqu'à présent, les sirènes avaient retenti dans des localités proches de Gaza, enclave d'où le Jihad islamique tire des roquettes en riposte aux frappes de l'armée israélienne.
Celles-ci ont fait 24 victimes, dont six enfants, et 203 blessés à Gaza, selon les autorités de l'enclave palestinienne. Israël a assuré que plusieurs enfants à Jabalia, dans le nord de Gaza, avaient été tués par un tir de roquette raté du Jihad islamique vers Israël. L'État hébreu affirme que ses frappes n'ont tué que des combattants du Jihad islamique, dont un commandant en chef, Tayssir al-Jabari, car l'armée israélienne dit viser des sites appartenant au groupe.