New York – Le haut-commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, Filippo Grandi a été reconduit à son poste par l'Assemblée générale pour un mandat, limité à sa propre demande, à deux ans et demi.
A la tête du HCR depuis janvier, ce citoyen italien de 63 ans devrait quitter ses fonctions le 31 décembre 2020.
Le souhait du Secrétaire-général de l’ONU, António Guterres, était de voir Grandi accomplir un nouveau mandat de cinq ans, mais ce dernier a invoqué des raisons personnelles, soulignant qu’il ne pourrait pas demeurer dans ce poste au-delà du 30 juin 2023. Ces raisons personnelles n’ont pas été révélées.
Dans un Rapport rendu public en juin 2020, le HCR indiquait que près de 80 millions de personnes, soit plus de 1% de l’humanité, vivaient loin de leur habitat, fuyant la violence et la persécution. Ce nombre, qui constitue un record, représente le double du nombre enregistré en une décennie.
Durant le premier mandat de Filippo Grandi à la tête du HCR, l'Assemblée générale de l'ONU a pu approuver, en décembre 2018, un Pacte Mondial sur les Réfugiés.
Les Etats-Unis et la Hongrie ont voté contre ce pacte “non contraignant”, qui visait à améliorer la gestion internationale du flux des réfugiés.
Avant de diriger le HCR, où il a succédé à António Guterres, l’Italien Filippo Grandi avait d'abord commandé, du 2010 au 2014, l'Agence onusienne pour les Réfugiés palestiniens “UNRWA”, (sigle en Englais).
Grandi, qui a également fait partie de la Mission des Nations Unies en Afghanistan, a aussi travaillé pour le HCR au Soudan, en Syrie, en Turquie et en Irak.
Enfin, Filippo Grandi avait également commandé des missions humanitaires au Yémen et en République démocratique du Congo (RDC).