Eva Kaili, ancienne vice-présidente du Parlement européen déchue l'an dernier dans le cadre d'une enquête pour corruption liée au Qatar, a été libérée de prison vendredi et assignée à résidence, lit-on sur Indépendant.
Placée en détention en décembre dernier par les autorités belges, la socialiste grecque de 44 ans a quitté la prison de Haren, dans le nord de Bruxelles, pour se rendre à son appartement situé près du Parlement européen.
Elle est accusée, de même que trois autres suspects, d'avoir reçu des pots-de-vin de la part du Qatar et du Maroc dans l'un des plus importants scandales de corruption ayant secoué les institutions européennes.
Les trois autres personnes ont également été libérées, l'une d'entre elles, qui a reconnu sa culpabilité, collabore avec les autorités en échange d'une réduction de peine.