Un responsable américain a démenti, dimanche, les déclarations de l'Iran selon lesquelles un accord d'échange de prisonniers aurait été conclu entre les deux pays, lit-on sur AA.
"Les déclarations des responsables iraniens concernant la conclusion d'un accord sur l'échange de prisonniers, sont un autre mensonge particulièrement cruel qui ne fait qu'ajouter à la souffrance de leurs familles", a déclaré à CNN Ned Price, porte-parole du Département d'Etat américain.
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des affaires étrangères, a affirmé, dimanche, qu'un accord d'échange de prisonniers avait été conclu entre les deux pays.
Dans un entretien accordé à la télévision d'État, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que l'accord avait été conclu récemment entre les deux parties, après une année d'efforts marqués par de multiples interruptions.
"S'agissant de la question de l'échange de prisonniers entre l'Iran et les États-Unis, nous sommes parvenus ces derniers jours à un accord", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que, si tout se passe bien du côté américain, l'échange aura lieu "dans un court laps de temps".
La question des prisonniers a été l'un des principaux points d'achoppement des négociations de Vienne sur le nucléaire, Téhéran ayant à plusieurs reprises insisté pour que Washington ne lie pas cette question à l'accord sur le nucléaire.
L'administration Biden ne cesse de réclamer la libération des binationaux détenus en Iran pour espionnage, notamment Siamak Namazi, Emad Shargi et Morad Tahbaz.
Namazi est un homme d'affaires irano-américain incarcéré en Iran depuis 2015. Shargi, également homme d'affaires irano-américain, est emprisonné en Iran depuis 2018. Tahbaz, un écologiste irano-américain qui détient également un passeport britannique, a quant à lui été incarcéré au début de l'année 2018.