Les députés timorais ont demandé, lundi, pondération et prudence dans le cas de l’ancien administrateur apostolique de Dili, Ximenes Belo, exprimant leur solidarité avec l'évêque et en demandant aux médias de publier des "nouvelles fondées".
Cités par l’agence officielle timoraise, la Tatoli, les députés des groupes gouvernementaux et de l’opposition, ont commenté lundi, la polémique qui surgirait après qu’un journal néerlandais ait publié des interviews de deux Timorais qui affirment avoir été victimes d’abus sexuels par l'évêque.
António da Conceição, chef du siège du Parti Démocratique (PD), actuellement dans l’opposition, estime que le Ministère des Affaires étrangères et de la coopération devait coordonner avec le Saint-Siège, "dans le sens de, considérant la culture et la religion du Timor-Oriental, soit traité l’affaire avec plus de pondération, de manière à ne pás porter préjudice à la foi des chrétiens".
Le député a également demandé aux différentes organisations internationales qui travaillent au Timor-Oriental de respecter la culture du peuple dans la façon dont elles diffusent des informations sur le pays.
Antoninho Bianco, vice-président du Front révolutionnaire du Timor-Oriental indépendant (Fretilin), plus grand parti timorais, a estimé que le " jugement des médias et de certaines personnes n’avait pas donné une bonne image" pour Ximenes Belo, écrit Tatoli.
"Le siège de Fretilin et le peuple timorais ont toujours été avec vous [en référence l'évêque Carlos Ximenes Belo], depuis le temps de la résistance et de la lutte pour la libération du pays", a-t-il conclu.