Un grand rassemblement d'opposants aux restrictions sanitaires est prévu lundi dans la capitale belge. Le dispositif policier est en attendant maintenu à Paris ce dimanche.
Une partie des autoproclamés "convois de la liberté", qui avaient fait halte samedi autour de Paris, sont repartis ce dimanche matin en direction de Bruxelles, mais les forces de l'ordre restaient mobilisées pour éviter qu'ils bloquent la capitale.
Tôt ce dimanche matin, il y avait une centaine de camping-cars dans le bois de Boulogne, 220 véhicules en Seine-et-Marne et 120 dans le Val-d'Oise, selon une source policière.
Dispositif policier maintenu
Le mot d'ordre des organisateurs des convois anti-pass est de prendre la route vers 10h00 pour rallier Bruxelles où un grand rassemblement est prévu lundi. Mais, selon une source policière, tous les participants ne devraient pas suivre ce mot d'ordre.
Dans un tweet, la préfecture de police a ajouté "maintenir son dispositif ce dimanche" pour empêcher les manifestants des convois anti-pass de bloquer la capitale. Quelque 7500 membres des forces de l'ordre sont mobilisés par la préfecture de police de Paris depuis vendredi jusqu'à lundi.
81 garde-à-vue, dont une figure des Gilets jaunes
En début d'après-midi samedi, plus d'une centaine de véhicules étaient parvenus à rejoindre les Champs-Élysées, qui ont été évacuées progressivement par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.
Une poignée d'irréductibles est cependant restée jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier des Champs-Élysées et dans le bois de Boulogne, obligeant, selon la PP, les forces de l'ordre à intervenir pour "verbaliser et disperser" les derniers participants à cette manifestation interdite par le préfet de police, Didier Lallement.
Les forces de l'ordre ont procédé samedi à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations d'opposants aux mesures sanitaires participant aux convois anti-pas, selon un bilan global communiqué dimanche par la PP.
Selon le parquet, à 6h00 du matin, 81 personnes étaient en garde à vue, dont Jérôme Rodrigues, un des visages du mouvement des "gilets jaunes", et soutien actif des convois anti-pass.
BFM.TV avec AFP