Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi 4 février une déclaration sur la Birmanie, exprimant sa «profonde préoccupation» face à l'état d'urgence instauré et demandant «la libération de tous les détenus», a-t-on indiqué de sources diplomatiques, lit-on sur Le Figaro.
Ce texte, rédigé par le Royaume-Uni, ne condamne plus le coup d'État militaire comme envisagé dans un premier texte lors d'une réunion d'urgence mardi. La Chine et la Russie se sont opposées à cette formulation, selon des diplomates s'exprimant sous couvert d'anonymat. La déclaration appuie aussi le retour au dialogue et à un processus démocratique en Birmanie.
«Il vaut mieux un texte moins-disant que pas de texte du tout», a indiqué un diplomate, en rappelant que les négociations étaient difficiles depuis mardi avec la Chine, premier soutien de la Birmanie. Pour Pékin, la situation aujourd'hui dans ce pays relève d'une «affaire intérieure», rappelle cette source.