Sous un feu croissant d'attaques sur son intégrité, le Premier ministre britannique Boris Johnson a vu la pression se renforcer mercredi 28 avril avec l'ouverture d'une enquête sur le financement de l'appartement qu'il occupe à Downing Street, rapporte l'AFP.
Dans un contexte de règlement de comptes entre le chef du gouvernement et son ancien redoutable conseiller Dominic Cummings, les révélations se succèdent concernant les liens très proches du pouvoir conservateur et des intérêts privés.
L'un de ces scandales concerne la rénovation de l'appartement que Boris Johnson occupe au 11 Downing Street avec sa fiancée Carrie Symonds et leur bébé, pour une somme atteignant 200 000 livres (230 000 euros) selon des médias, soit bien plus que les 30 000 livres couverts par les fonds publics.
« Nous sommes maintenant convaincus qu'il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu'une ou plusieurs infractions ont pu se produire. Nous allons donc poursuivre ce travail sous forme d'enquête formelle pour déterminer si tel est le cas », a annoncé la Commission électorale après évaluation des informations qui lui ont été fournies depuis le mois dernier par le Parti conservateur.