Les autorités russes ont interpellé des collaborateurs et des partisans de l’opposant au pouvoir russe et promis de «réprimer sans délai» tout rassemblement non autorisé. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a de son côté appelé Vladimir Poutine pour exiger la «libération immédiate» d’Alexeï Navalny, lit-on sur Le Temps.
Les autorités russes ont arrêté vendredi de nouveaux partisans de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny à la veille d’une journée de manifestations que la police de Moscou a juré de «réprimer».
L’équipe d’Alexeï Navalny, placé en détention jusqu’au 15 février au moins et visé par de multiples procédures judiciaires, a appelé à protester samedi dans 65 villes pour exiger la libération du principal ennemi du Kremlin.
La police de Moscou, où se déroulent habituellement les protestations les plus suivies, a promis de «réprimer sans délai» tout rassemblement non autorisé, qu’elle considérera comme une «menace à l’ordre public». Les forces anti-émeutes russes ont l’habitude de réprimer brutalement les manifestations d’opposition. Des participants ont aussi été condamnés par le passé à des peines de prison ou des amendes plus ou moins lourdes.