Stupeur en Argentine après la tentative d'assassinat ratée contre Cristina Kirchner, vice-présidente du pays. La Fédération argentine de football (AFA) a décidé de reporter les matchs prévus vendredi.
Toute l'Argentine a le souffle coupé depuis la tentative d'assassinat contre la vice-présidente Cristina Kirchner jeudi soir. Un jeune homme d'origine brésilienne, âgé de 35 ans selon les premières informations de la police, s'est approché de la politicienne argentine qui sortait de sa voiture pour saluer la foule venue à une séance de dédicaces. L'assaillant a alors pointé une arme chargée sur le visage de Kirchner avant de se raviser.
Le choc est tel que la Fédération argentine de football a décidé d'annuler toutes les rencontres prévues ce vendredi, dont trois matchs de première division : Patronato-Unión, Rosario Central-Talleres et Lanús-Tigre. D'autres matchs de divisions inférieures sont également concernés.
«La paix sociale a été altérée. Pour cette raison, j'ai pris des dispositions pour déclarer demain une fête nationale afin que, dans la paix et l'harmonie, le peuple argentin puisse s'exprimer en défense de la vie, de la démocratie et en solidarité avec notre vice-présidente. Le peuple argentin veut vivre en démocratie et en la paix et notre gouvernement s'est fermement engagé à travailler chaque jour pour que nous puissions y parvenir» a précisé le président de l'Argentine Alberto Fernandez.
Pour le contexte, Cristina Kirchner est au cœur d'une polémique, accusée de fraude et de corruption dans son fief politique de Santa Cruz. Des faits allant 2007 à 2015, période où elle était à la tête du pays. Le parquet argentin a récemment requis une peine de 12 ans de prison et une inéligibilité à vie.
Par Le Figaro