Ondjiva (Angola) - Les artistes et agents culturels doivent donner la priorité à l'enregistrement de chansons folkloriques, visant à promouvoir et valoriser la diversité culturelle, a défendu lundi le chef du département d'Action Culturelle de la province de Cunene, Adérito Armando.
Dans une déclaration à l'Angop, concernant la Journée Mondiale de la Musique, célébrée dimanche, il a expliqué que la province de Cunene est riche de ce style de musique, mais qu'elles ne sont pas enregistrées en vidéo ou audio, ce qui rend impossible leur paternité, leur diffusion et leur conservation.
Adérito Armando a précisé que les chants et danses folkloriques constituent une richesse culturelle, qui ne reste que dans l'apprentissage oral, soulignant que la musique enregistrée pourrait constituer un tourisme culturel.
À cet effet, il a dit qu'il est essentiel que les agents travaillent à sa promotion et à sa mise en valeur, afin que les valeurs culturelles de la province soient bien préservées et transmettent le témoignage aux nouvelles générations.
Le responsable a soutenu que la musique sert à démontrer leurs expressions culturelles, à travers leur origine et leur mode de vie, dans le respect des différences culturelles.
"La musique étant l'une des diversités culturelles de l'homme, elle a pour rôle d'unir, de communiquer, d'informer et de guérir les douleurs psycho-émotionnelles", a-t-il précisé.
Le bureau culturel de Cunene contrôle 200 artistes enregistrés dans les six municipalités.
La Journée mondiale de la musique est célébrée le 1er octobre, dans le but de valoriser et de promouvoir les créateurs de cet art culturel, ainsi que de promouvoir la diversité musicale.
La date a été fixée en 1975 par le Conseil international de la musique, une institution fondée en 1949 par l'UNESCO, qui regroupe diverses organisations et personnalités du monde de la musique.
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