Luanda - Le ministre de la Culture, Filipe Zau, a félicité lundi , à Luanda, les groupes de danse du pays pour l’importance que ce langage corporel représente comme manifestation artistique ou richesse patrimoniale, étant donné la diversité des styles en présence.
Dans un communiqué envoyé ce lundià l'ANGOP, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Danse (29 avril), Filipe Zau souligne que la reconnaissance du « Semba», en tant que musique et danse, en 2023, comme Patrimoine National Immatériel et, de la même manière, le 18 avril 2024, des genres « Kizomba » et « Tchianda », dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des monuments et des sites, illustre l'importance que l'Exécutif angolais consacre à cet art performatif, à promouvoir en Angola et aussi à l'étranger.
Dans ce contexte, a-t-il indiqué dans la note, le secteur continue à déployer des efforts pour inscrire le "Semba", comme cela a déjà été le cas pour les "Sona", sur la liste indicative de l’UNESCO, comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La date incite à recenser un nombre croissant de genres musicaux et de danse qui caractérisent la diversité culturelle dans le pays, tant au niveau urbain que rural, en vue de son inventaire et de sa sauvegarde identitaire patrimoniale.
La Journée mondiale de la danse a été instituée par l’UNESCO en 1982, en l’honneur du chorégraphe français Jean-Georges Noverre (1727-1810).
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