Luanda - Le Prix National de la Science et de l'Innovation sera lancé vendredi (13), dans le cadre des célébrations du 50ème anniversaire de l'Indépendance de l'Angola, a appris l'Angop mardi, à Luanda.
Initiative du ministère angolais de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, le Prix contribue au développement des établissements d'enseignement supérieur (EES) et au développement scientifique et technologique de l'Angola.
L'indépendance nationale a été proclamée le 11 novembre 1975 par le nationaliste et premier président de la République, António Agostinho Neto, mettant ainsi fin à environ 500 ans de colonisation portugaise.
Cette première édition du Prix compte 82 candidatures sur un total de 168 soumises, et le professeur José Serra Van-Dúnem est président du jury.
Dans une première phase, les paramètres d'évaluation reposent sur la structure organisationnelle du travail, la qualité scientifique, la complexité du produit, l'originalité, le caractère innovant, la pertinence et les impacts scientifiques, économiques, sociaux et environnementaux.
La deuxième phase comprend les critères de pertinence scientifique, d'excellence méthodologique, d'impact social et économique, de collaboration et d'internationalisation, de capacité de diffusion et de transfert des connaissances, de formation du capital humain et de respect des objectifs nationaux de développement.
Les critères sont également liés à des sous-critères dont l'évaluation varie entre 20 et cinq points, pour un total de 100.
Les candidats au prix proviennent principalement d'universités publiques et privées, des deux sexes, liées aux domaines de l'ingénierie, de la technologie et des sciences sociales, où, à leur tour, les catégories Science, Innovation et Jeune Scientifique sont les plus inscrites.
Les candidatures ont eu lieu du 14 septembre au 14 octobre de cette année, soulignant que l'initiative ministérielle vise à reconnaître et valoriser l'excellent travail réalisé par les chercheurs, inventeurs et innovateurs angolais.
Le prix, d'une valeur totale de 82 millions 500 mille kwanzas, comprend des catégories scientifiques et technologiques, telles que le « Prix national de la science », « Innovation », « Invention », « Carrière », « Femme scientifique », « Jeune scientifique », "Innovateur" et "Jeune inventeur".
Le plus grand prix est le Prix national de carrière, où la première place recevra 12 millions de kwanzas, la deuxième place six millions et la troisième place quatre millions de kwanzas.
Pour les prix nationaux de science, d'innovation, d'invention et de femme scientifique, les montants seront de six millions de kwanzas pour la première place, trois millions pour la deuxième et deux millions pour la troisième.
Quant aux prix du jeune scientifique, de l'innovateur et du jeune inventeur, le lauréat recevra trois millions de kwanzas, le deuxième un million et demi et le troisième un million de kwanzas.
Les catégories visent à récompenser des contributions significatives dans les domaines des sciences naturelles, de l'ingénierie et des technologies, des sciences médicales et de la santé, des sciences agricoles et vétérinaires, des sciences sociales, des sciences humaines et des arts.
Le prix femme scientifique, en particulier, vise à renforcer la participation des femmes à la science.
Selon le professeur João Sebastião Teta, qui souligne l'importance du Prix dans un article d'opinion, l'université d'Angola, tout au long des 50 ans d'indépendance, a rempli sa mission, dans le cadre de la vision et de la mission préconçues pour ce secteur.
Dans son article, le professeur universitaire Agostinho Neto précise que, dans le cadre de la dignité et de l'inclusion sociale du peuple angolais, sans discrimination fondée sur la tribu, la race ou la croyance religieuse, le Gouvernement de l'Angola indépendant a opté pour une stratégie avec trois objectifs structurants.
Il s'agit spécifiquement, selon lui, de la formation des formateurs dans le pays, de la formation massive du personnel à l'étranger et de la coopération internationale.
L'universitaire souligne que les défis actuels nécessitent l'existence d'un personnel hautement qualifié, capable d'assurer le développement scientifique et technologique durable de l'Angola.
Dans son texte sur « le rôle de l'enseignement supérieur en Angola tout au long des 50 ans de son indépendance », il affirme qu'un enseignement supérieur de qualité constitue la pierre angulaire et le moteur pour la réalisation de cet objectif.
OHA/IZ/SB