Luanda - Le Syndicat national des enseignants de l’Enseignement supérieur (SINPES) a décidé, ce mardi 27 juin, de reporter la grève, qui était prévue aujourd’hui, jusqu'au 10 novembre.
L’information a été fournie à la presse par le secrétaire général du SINPES, Eduardo Peres Alberto, après une assemblée des professeurs.
Le syndicaliste a déclaré que l’interruption de la grève devrait respecter deux exigences : la première à trait à la prolongation de la période d’enseignement jusqu'au 15 août et la seconde au respect des revendications des professeurs pour sauver l'année académique 2023/2024.
Dans le cahier de revendications présenté à l'Exécutif, le syndicat demande un salaire de près de 2 600 000 kwanzas pour le professeur titulaire et 1 350 000 kwanzas pour les assistants, rappelle-t-on.
La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, Maria do Rosário Bragança, a déclaré que la situation économique actuelle n’offre pas une garantie d’augmentation des salaires pour les professeurs.
En ce qui concerne l'assurance maladie, la ministre a informé que la liste du personnel enseignant et non enseignant était en cours d'évaluation au Ministère des Finances.
Les cours dans l'enseignement supérieur ont repris le 26 mai dernier, après une grève décrétée le 27 février par le SINPES.
Néanmoins, la ministre Maria do Rosário Bragança a garanti que l'année scolaire ne sera pas compromise, car de nombreux Instituts n'ont pas adhéré à la grève et, même dans ceux où il y a eu arrêt des cours, la grève n'a jamais été totale.
L'Angola compte 11 universités, 51 facultés, 15 instituts, cinq écoles supérieures et une académie des sciences, dans le système public. MGM/ART/DF/LUZ