L’encours de la dette extérieure a augmenté de 35%

     Économie           
  • Luanda     Samedi, 20 Mars De 2021    18h56  
La monnaie angolaise, Kwanza
La monnaie angolaise, Kwanza
Nelsom Malamba

Luanda – En novembre de 2020, l’encours de la dette extérieure de l’Angola s’élevait à 29 665,54 milliards de kwanzas, soit une augmentation de 35%, selon le rapport de l’Unité de Gestion de la Dette (UGD), publié le 30 décembre de l’année dernière.

Le document, intitulé "l’impact de Covid-19 sur la dette publique", indique que la variation résulte de la dépréciation du taux de change au cours de cette période, lorsque converti en dollars américains, la variation de l'encours de la dette n'était que de 2%.

 

Selon la note, le contexte économique et financier difficile, mais aussi les niveaux actuels d'endettement extérieur ont conduit à un ensemble de mesures prises par l'exécutif, dans le cadre de la gestion de la dette, qui ont conduit à adhérer à l'Initiative de suspension du service de la dette (DSSI-sigle anglais) par le groupe G-20,  mais aussi à la négociation avec les principaux créanciers chinois.

 

Au cours de cette période sous examen, en termes de renforcement de ressources financières, on a assisté à une réduction de remboursement, justifiée en particulier, par la non-émission d’Eurobonds (3 milliards de dollars) en raison de l'augmentation des rendements exigée par les investisseurs, selon la perspective du marché sur la performance de l'économie et la perception du risque pays.

 

Les restrictions imposées par la pandémie ont affecté le calendrier d'exécution physique et financière des projets d'investissement public, d’après la source.

 

Les accords de la priorité de la dette avec les créanciers officiels permettra d'alléger la trésorerie jusqu'en 2023 à court terme, suite à la création des mécanismes, traduits en un coussin de réserve pour faire face aux futurs engagements du service de la dette, ainsi que de réduire les risques liés à sa viabilité.

 

Nonobstant, ce rapport évalue actuellement la possibilité d'élaborer un plan d’urgence pour d'éventuels cas  d'aggravation des conditions financières, en vue de répondre aux éventuels risques de non-conformité, lit-on dans le document.

 

 

 





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