Luanda - La Société nationale des hydrocarbures d'Angola (Sonangol) a annoncé ce vendredi qu'elle avait renoncé aux opérations de production dans deux champs pétrolifères en Irak et aux prestations au Venezuela, alléguant des risques élevés et des difficultés d'accès.
Cette annonce a été faite par le président du Conseil d'administration de Sonangol, Gaspar Martins, sans révéler les investissements réalisés dans les deux pays.
Gaspar Martins s'exprimait lors d'une conférence de presse dans le cadre du 47e anniversaire de la compagnie pétrolière nationale.
"Ce qui doit être remboursé le sera, en tenant compte des conditions d'exploitation", a précisé Gaspar Martins, soulignant qu'une évaluation des actifs serait réalisée.
Selon le responsable, même sur le plan logistique, il y a des difficultés à opérer dans les deux pays, c'est pourquoi l'entreprise a décidé de se retirer des opérations.
Il s'agit de l'exploration dans le champ de Qiayrah, dans le nord de l'Irak, où la production a déjà atteint 35 000 barils/jour (KPD), selon les données partagées par la compagnie pétrolière nationale, en 2021, et dans le bloc onshore à Najmah, près de Mossoul, localité affectée par des conflits armés.
Sonangol a signé, en 2009, avec le gouvernement irakien, deux contrats à risque, dans lesquels l'opérateur est rémunéré en fonction de la production.
Au Venezuela, sous embargo sur l'exploitation pétrolière, la compagnie pétrolière angolaise a également renoncé à l'activation et à l'entretien des puits et des champs.
Sonangol est présente dans des pays comme Cuba, où elle effectue des travaux d'extraction des ressources en pétrole, ainsi qu’au Brésil et Sao Tomé-et-Principe.