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Le secrétaire général de la ZCLCA demande de la patience pour l'intégration économique

     Économie              
  • Luanda • Mardi, 16 Novembre de 2021 | 23h36
Des camions transportant de la nourriture pour les victimes de la sécheresse (Archive)
Des camions transportant de la nourriture pour les victimes de la sécheresse (Archive)
Pedro Parente

Durban – Le processus de mise en place de la « Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEA) prendra du temps, mais avec patience il sera mené à bien, espère son secrétaire général, WankeleMene.

S'adressant à des journalistes angolais, à l'issue d'une visite à l'espace d'Angola à la Foire commerciale intra-africaine (IAFT 2021) à Durban, il a déclaré que le processus de la ZCLCA est bien engagé et que les 54 pays d'Afrique sont engagés et acceptent les conditions.

« Trente-neuf pays africains ont déjà ratifié la ZCLA, un l'a signé mais ne l'a pas encore ratifié. Cela démontre que le processus de ratification a été le plus rapide au monde », a souligné le secrétaire général.

Pour l'interviewé, qui a parcouru les 638 mètres carrés de surface d'exposition d'Angola à IAFT2021, le pays bénéficie déjà de la zone de libre-échange continentale africaine, même dans cette phase de mise en œuvre, compte tenu du Chemin de fer de Benguela qui relie l'Angola à RDCongo, permettant le commerce entre les deux états voisins.

D'autre part, relatant la visite de mardi à des stands, qu'il avait effectuée récemment en Angola, il a souligné qu'il était très impressionné par les produits et services « made in Angola », les considérant comme exportables sur tout le continent.

L'Angola, par l'intermédiaire du Président João Lourenço, a déjà ratifié son adhésion à la zone de libre-échange continentale africaine, en vigueur depuis le 1er janvier 2021, mais doit présenter un tarif douanier « sans barrières », une exigence de l'organisation.

À ce sujet, le secrétaire d'État au Commerce, Amadeu Leitão Nunes, a indiqué, lundi à Durban, que l'Angola envisageait de présenter, entre décembre et janvier 2022, son tarif douanier « sans barrières » à la ZCLCA.

L'Angola a déjà présenté son tarif au niveau de la région de la SADC et se prépare maintenant à sa libre circulation à travers cette zone commerciale.

 Selon Amadeu Nunes, l'Angola est pleinement engagé et estime que l'intégration au niveau régional et continental est essentielle pour sortir également de la crise économique actuelle.

La grille tarifaire de l'Angola n'a pas encore été soumise au secrétariat général de la ZCLCA car la question n'a pas encore été débattue avec les opérateurs économiques et les associations professionnelles du pays.

Le même mardi, le salon était dédié au « Commerce et Distribution » et ce mercredi, troisième jour de l'événement, sil era réservé au secteur pétrolier.

Dans cette II édition d'IAFT2021, l'Angola participe avec une délégation composée de 30 institutions, y compris des entités publiques et privées.

L'événement se déroule au Centre de congrès international InkosiAlbertLithui, accueillant des exposants de 54 pays africains et prévoyant de recevoir plus de dix mille visiteurs.

L'événement est une initiative de la Banque africaine d'exportation et d'importation (Afreximbank), en collaboration avec l'Union africaine et le Secrétariat de la ZCLCA.

Il se déroule jusqu'au 21, dans le but d'inciter les hommes d'affaires à réaliser des échanges commerciaux à l'intérieur du continent.

La ZCLCA est une initiative de l'Union africaine visant à créer un marché continental pour les biens et services, avec la libre circulation des entrepreneurs et des investissements.





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