Luanda - Le décret présidentiel nº 213/23 sur les marchés publics est un instrument important pour la production nationale, car il nécessite l'achat et la passation de marchés de biens et services disponibles à grande échelle dans le pays, a estimé le directeur général adjoint du Service national des marchés publics. (SNCP), Aldemiro Matoso.
Selon le responsable, dans une interview accordée à l'Angop, l'Angola dépense chaque mois environ 20 milliards de devises étrangères en importations, mais, dans de nombreux cas, le pays dispose d'une grande quantité des marchandises demandées.
Selon le directeur général, parmi les produits largement produits en Angola, se distinguent les matériaux inertes tels que les roches ornementales (marbre et granit), le fer, le ciment, le bois et certains produits agricoles, notamment les tubercules, les légumineuses, les céréales et les légumes.
Pour cette raison, comprend le dirigeant, l'un des principaux objectifs de ce décret présidentiel nº 213/23 est de promouvoir et stimuler une augmentation significative de la production nationale afin de réduire les importations et de diversifier les exportations, ainsi que d'assurer la durabilité de l'économie du pays.
« Par exemple, une entreprise sous contrat, lorsqu'elle exécute un contrat et doit incorporer un bien ou un service, doit demander l'autorisation de change appropriée. Premièrement, cet opérateur devra prouver que le bien qu'il souhaite importer n'existe pas ou n'est pas disponible en quantité suffisante dans le pays», a-t-il souligné.
C'est pourquoi le MINFIN appelle les entités contractantes (ministères, gouvernorats provinciaux et autres entités publiques ayant cette capacité) à respecter le diplôme légal, en plaçant la production nationale comme la première option dans leurs priorités d’acquisition, car il y aura toujours un impact sur l’économie du pays.
Selon Aldemiro Matoso, nous devons changer le traditionnel « mudus operandi » et « commencer à penser à la nation, car c'est seulement alors que nous gagnerons tous, qu'il s'agisse du gestionnaire de l'entité adjudicatrice, de l'entrepreneur, du producteur de biens et de services ou qu'il s'agisse de vendeurs ou de revendeurs, ce qui entraîne toujours une augmentation des emplois.
Ainsi, le MINFIN réclame en ce moment la publication du Plan Annuel des Marchés Publics (PACP), la date limite étant fixée au 29 de ce mois.
Concernant les entités qui ne respecteraient éventuellement pas cette directive, le MINFIN informera les organismes compétents du non-respect, notamment le PGR qui exerce un contrôle sur l'Administration générale de l'État, conformément à la législation.
Pour éviter tout embarras, le ministère des Finances appelle au respect de la législation afin que les marchés publics aient un impact positif sur la vie de tous les citoyens.
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