Luanda - Les réformes économiques mises en œuvre par le gouvernement angolais ces dernières années ont permis à l'État d'épargner 300 millions de dollars américains et de réduire les importations de denrées alimentaires, au premier semestre de l'année en cours.
C’est de qu’a déclaré jeudi, à Luanda, le ministre d'État à la Coordination économique, Manuel Nunes Júnior, précisant qu’au cours de ce semestre, le pays avait dépensé 980 millions de dollars en importations de produits alimentaires, contre 1,3 milliard de dollars sur la même période en 2019.
S’exprimant à l’ouverture du premier Conseil consultatif élargi du Ministère de l’Industrie et Commerce, Manuel Nunes Júnior a souligné le Programme d'appui à la production locale, à la diversification des exportations et à la substitution des importations (PRODESI) comme l'un des principaux programmes qui permettaient au pays d’économiser des devises.
En mettant l'accent sur la nécessité d'augmenter la production nationale et de transformer la structure économique actuelle de l’Angola, toujours très dépendante du secteur du pétrole, le ministre d'État a précisé que PRODESI suivait son cours, corrigeant certes quelques défauts durant son exécution.
«Les expériences des différentes foires nationales de production que nous avons suivies ces derniers mois indiquent également que le Programme intégré de développement du commerce rural est un pari qui doit se poursuivre, car la production nationale a tendance à croître dans différentes parties du pays, a-t-il reconnu.
Manuel Nunes Júnior a également mentionné le Programme de soutien au crédit (PAC, sigle en portugais) et les mesures de stabilisation du marché des changes comme des facteurs qui ont également contribué à la réduction des importations et la préservation des réserves internationales nettes du pays.
Le Conseil consultatif, qui doit se terminer ce vendredi, se déroule sous le slogan «Les défis de l'industrialisation pour l'augmentation de la production nationale et le développement du commerce rural».