Luanda - Le président du conseil d'administration de l'administration fiscale, José Leiria, a assuré ce mardi que les remboursements différés les plus rapides durent 08 jours, mais des travaux sont en cours pour automatiser leur traitement.
José Leiria répondait à l'Assemblée nationale aux "plaintes" formulées par certains hommes d'affaires auprès des députés de la 5e Commission de l'économie et des finances, selon lesquelles il y a un retard dans le remboursement de l’IVA (TVA en français), ce qui impacte négativement sur le Trésor des entreprises.
Le responsable a admis l'enregistrement de certains retards, mais que plusieurs d'entre eux sont liés à la révision des données soumises par certains entrepreneurs.
En général, le délai de remboursement de l’IVA, effectué au travers de la présentation des factures, dure entre quatre à trois mois, un délai qui a vocation à être ramené à un mois, selon la demande faite, lundi, aux députés par les hommes d'affaires.
"Le délai maximum dont nous disposions jusqu'à présent était de quatre mois pour nous prononcer. Souvent, les déclarations vont dans le sens de joindre des éléments et de revoir les données", s'est défendu, José Leiria, soulignant que les remboursements les plus rapides se font en 08 jours.
S'agissant d'autres zones géographiques, au niveau de la Région SADC, il a indiqué que des travaux sont déjà en cours pour automatiser le projet de remboursement de l’IVA.
Par exemple, selon les données auxquelles l'ANGOP a eu accès, au mois de septembre 2022, l'AGT a remboursé 27 demandes d'une valeur de 3,5 milliards de kwanzas, mais 32 autres ont été accordées et 40 suspendues, pour non-respect des exigences établies dans la loi et les rapports de comptabilité, respectivement.
Au cours de la même période, l'AGT a enregistré 35 nouvelles demandes de remboursement pour un montant de 9,7 milliards de kwanzas. Toujours en octobre, 50,1 milliards de kwanzas ont été collectés au titre de l’IVA.
Dans son discours, le PCA de l'AGT a également précisé que l’IVA n'est imposé que pour le consommateur final, notant que la chaîne de production ne subit pas la charge contributive de cette taxe, c'est-à-dire que l'entrepreneur paie et récupère.
"Lorsque l’IVA que l'entrepreneur paie est supérieur à ce qu'il perçoit, l'entrepreneur se rend à l'administration fiscale et demande le remboursement de son argent", a-t-il précisé.
La 5e Commission de l'économie et des finances de l'Assemblée nationale s'est réunie ce jour avec les membres des départements ministériels.