Luanda - Les recettes fiscales pétrolières perçues par l'État angolais, au premier trimestre de cette année, ont été d'environ 1,3 billion de kwanzas, soit 800 milliards de moins par rapport au premier trimestre de 2022, dont les recettes fiscales s’élevaient à 2,1 billions de Kwanzas.
Ce montant (1,3 billion de Kz) résulte de la vente de 96,84 millions de barils de pétrole à un prix moyen de 79,31 USD, selon les données disponibles sur le site Web du ministère des Finances, par l'intermédiaire de la Direction spéciale des impôts.
Par rapport au premier trimestre 2022, au cours duquel l'État a collecté 2,1 billions de kwanzas, 103,144 millions de barils ont été exportés, à un prix moyen de 87 USD.
Le premier trimestre de cette année (2023) a été moins rentable par rapport à celui de 2022, tant en termes de prix moyen du baril qu'en termes de quantités de pétrole brut exportées.
Les recettes perçues résultent du paiement des taxes sur la transaction, le partage et la production de pétrole brut.
Le bloc 17 continue avec la meilleure performance, produisant 32,5 millions de barils de pétrole brut exportés, suivi du bloc 32 avec 12,9 millions, du bloc 0 avec 12,8 millions et du bloc 15 avec 11,06 millions de barils.
En 2022, les recettes fiscales pétrolières étaient d'environ 9,108 billions de kwanzas, en 2022, soit une croissance de 51% par rapport à l’année 2021, qui a enregistré des recettes de l'ordre de 6,034 billions de Kz.
Les revenus perçus l'année dernière résultaient de la vente d'environ 417 millions de barils de pétrole, ainsi que du paiement de taxes sur la transaction, le partage et la production de pétrole brut.
Selon le numéro un de l'Administration générale des impôts (AGT), Tiago Santos, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse lundi, à Luanda, pour cette année économique 2023, la proposition du Budget général de l’État fixe un prix de 75 USD par baril de pétrole et une production pétrolière quotidienne moyenne de 1,18 million de barils.