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Recafé-Bengo envisage la création d’une marque de Café Robusta

     Économie              
  • Bengo • Lundi, 11 Mars de 2024 | 15h13
Responsável da cooperativa Recafe-Bengo, Ernesto Cirilo
Responsável da cooperativa Recafe-Bengo, Ernesto Cirilo
Mário Francisco-ANGOP

Caxito - La coopérative Recafé-Bengo, à Caxito, province de Bengo, se propose de créer une marque spécifique pour le "Café Robusta" produit dans la région, en vue de faciliter la diffusion du produit de haute qualité.

C’est ce qu’a annoncé le chef de la coopérative, Ernesto Cirilo, lors de la première conférence provinciale du café, déclarant, sans donner de détails, que le café Robusta dans la province représente 100 pour cent des plantations à Ambriz, en plus de celles d’Amboim et de Cazengo.

En collaboration avec les caféiculteurs, la coopérative encourage les activités basées sur la production du café, tout en envisageant des moyens susceptibles de mettre fin aux incendies qui nuisent à la production et empêchent la plantation de nouveaux plants, selon la source.

Selon le responsable, Recafé soutient la production familiale, en particulier certains petits caféiculteurs qui avaient déjà oublié comment produire du café et ont commencé à se consacrer à d'autres cultures, pour ne pas attendre trois ans pour obtenir des résultats financiers.

Concernant le projet d'électrification dans la zone du triangle (Quibaxe, Bula Atumba, Pango Aluquém) et Nambuangongo, il a déclaré que s'il est mis en œuvre, il constituera un facteur de développement, principalement dans l'agro-industrie, où le café Robusta occupera une position prépondérante.

Pour le chef du projet, la coopérative soutient une multinationale (sans signaler le nom), leader mondial de la commercialisation du café, qui, d'ici 2026, envisage de construire une très grande usine en Afrique.

"Notre coopérative sera aux côtés de la direction générale de cette multinationale en Angola, pour que cette usine, d'une capacité de 80 mille tonnes/an, soit construite dans le pays, dans la province de Bengo", a-t-il souligné.

L'Angola, le Nigeria et le Cameroun concourent pour l'installation de ce projet, a-t-il fait savoir.

L'homme d'affaires a dit qu'il attendait avec impatience que la Banque Fomento Angola présente aux caféiculteurs une ligne de financement du café, dont le protocole d'accord a été paraphé en février dernier par l'entité bancaire et l'Institut National du Café (INCA).

De même, l'Association nationale du café, du cacao et du palmar d'Angola-CAFANG, qui a conçu PLANACAFÉ, contribuera à la relance de la culture du café dans le pays, selon la source.   

La coopérative Recafé-Bengo compte 40 membres et existe depuis un an.

IF/DF/LUZ





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