Lubango (Angola) - La municipalité de Humpata, province de Huíla, est une fois de plus ravagée par la peste porcine africaine, qui a déjà tué 562 porcs en cinq jours, a rapporté mardi, le chef du département provincial de l'Institut des Services Vétérinaires, José Chicomo.
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie très contagieuse, provoquée par un virus composé d'ADN double brin, appartenant à la famille des Asfarviridae. La maladie n'affecte pas les humains, elle est exclusive aux porcs domestiques et sauvages, et la municipalité est touchée pour la deuxième fois en moins de quatre ans.
S’adressant à l'ANGOP, José Chicomo a informé que, jusqu'à présent, seule une ferme a été mise en quarantaine, où les animaux ont été abattus pour empêcher la propagation de l'épidémie.
Selon lui, les animaux ont commencé à présenter des symptômes de peste au début de ce mois et le huitième jour, les Services vétérinaires ont collecté des échantillons biologiques pour analyse dans le laboratoire local et d’autres envoyés en Namibie, où la maladie a été confirmée par le test PCR.
La ferme touchée par la maladie est sous contrôle, mais on continue à prélever des échantillons sur d'autres fermes par mesures de prévoyance et de sécurité régionale, a-t-il signalé.
Il a déclaré que l'exploitation concernée est déjà contrôlée, mais que dans la municipalité en tant que telle, il n'y a aucune garantie, car il faut prélever davantage d'échantillons sur d'autres fermes et déterminer si elles sont également touchées.
Bien que cette maladie n'affecte pas l'homme, il a averti que la viande de l'animal malade ne devait pas être consommée, au risque de propager la maladie. Les Services vétérinaires ont donc développé une stratégie de communication interdisant la consommation et le mouvement des porcs (entrée ou sortie) de Humpata pour une période de 90 jours.
La dernière épidémie de maladie, dans cette municipalité qui se distingue par l'élevage porcin, a eu lieu en avril et mai 2019, avec plus de 1 200 animaux décimés à l'époque, la plupart par des entrepreneurs qui ont reçu des fonds pour travailler à la promotion.
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