PANAGRÃO fait l'objet d'une étude dans l'Est du pays

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  • Luanda • Lundi, 06 Février de 2023 | 16h04
Stockage du maïs (photo illustration)
Stockage du maïs (photo illustration)
Cédée

Luanda – Le démarrage du Plan national de promotion de la production de céréales ((PANAGRÃO, sigle en portugais), prévu pour cette année, passera d’abord par une étude détaillée sur plusieurs facteurs dans les quatre provinces de l'est du pays.

Selon le secrétaire d’État chargé de l’économie, Ivan dos Santos, cette étude va définir les étapes de la mise en œuvre du plan dans les provinces de Moxico, Lunda-Sul, Lunda-Norte et Cuando Cubango et dans d’autres régions du pays, ayant des conditions édaphiques pour la production de maïs, soja, blé et riz.

S’adressant ce lundi à la presse, en marge de la 2e Réunion de la commission multisectorielle du PANAGRÃO, Ivan dos Santos a indiqué que l’étude "détaillée" pourrait durer entre trois et quatre mois, un travail qui impliquera l'unité technique de cette commission.

Avec cette étude, on s’attend à des réponses permettant le démarrage des infrastructures de base disponibles dans le pays.

"Il est important, en termes d'horizon temporel, d’élaborer une étude pour ces quatre provinces sans toutefois ignorer d’autres régions", a déclaré le secrétaire d’État, qui espère que l’étude sera expéditive, dans le cadre du respect du calendrier qui a été défini pour le PANAGRÃO pour une durée de cinq ans.

Une fois l'étude est prête, suivra sa mise en œuvre du PANAGRÃO, selon Ivan dos Santos.

PANAGRÃO prévoit également la réparation des routes d'accès prioritaires pour soutenir le projet.

Il devra aussi assurer l'accès à l'énergie et à l'eau dans les zones où les projets seront réalisés, l’entretien des silos, des entrepôts et des voies ferrées conformément aux priorités qui sont en train d’être définies par le Ministère de l'Agriculture.

Le budget défini pour le PANAGRÃO est de l'ordre de 2,8 milliards de kwanzas, soit l'équivalent de 5,4 millions de dollars, qui seront utilisés séparément pour financer les infrastructures telles que les routes et les lotissements.

Sur ce montant, environ 1,6 milliards de kwanzas seront affectés au financement du secteur privé, par la Banque de Développement d’Angola (BDA).

Ce montant permettra également de financer les coûts de l'unité technique qui va suivre l'ensemble de la mise en œuvre du plan.





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