Luanda – Le ministre des Transports, Ricardo D'Abreu, a défendu vendredi, à Luanda, des actions conjointes des ports africains, en vue de réduire les émissions de carbone, dans un processus progressif de transition énergétique.
Pour le ministre, la transition est un défi difficile, c'est pourquoi elle doit être progressive, en particulier dans les économies les moins avancées, qui dépendent du pétrole pour la production d'énergie.
Selon Ricardo D'Abreu, les États doivent se préparer à cesser de dépendre excessivement des énergies fossiles, sans mettre en péril leurs économies.
Répondant aux défis de la transition énergétique et numérique, le gouvernant a déclaré que, entre autres actions, l'Angola avait mis en place le guichet unique du port, un outil visant à assurer une plus grande efficacité et productivité dans l'activité portuaire, cherchant à atteindre le soi-disant "smart ports » ou ports intelligents.
Le ministre a fait cette déclaration lors de la séance de clôture du 42e Conseil annuel de l'Association pour la gestion des ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), qui s'est déroulé du 15 au 18, dans la capitale angolaise.
"La planète Terre est la seule maison commune que nous ayons et l'avenir le plus prometteur des nouvelles générations dépendra de sa meilleure préservation, nous devons travailler ensemble pour laisser à nos enfants un monde plus écologiquement viable", a-t-il conclu.
Pendant quatre jours, les gestionnaires de ports d'Afrique ont échangé sur les politiques de durabilité environnementale en cours et sur les enjeux des écosystèmes portuaires et maritimes.
L'Association de gestion des ports d'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC) a été créée en 1972 et l'Angola en est devenu membre en 1986, lors du 12e Conseil annuel tenu à Kinshasa, en République démocratique du Congo.