Luanda - Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Victor Fernandes, est attendu dimanche (14), dans la province de Cuanza Norte, pour une visite de travail, visant la relance de l'usine textile Comandante Bula - Ex Satec, dans le commune de Dondo, municipalité de Cambambe.
L'usine, située dans la municipalité de Cambambe, Cuanza Norte, a commencé à être gérée efficacement, en février, par le groupe d'entreprises zimbabwéen Baobab, de sorte que l'ouverture officielle a lieu lundi à 9h00.
Le groupe, qui a repris les actifs de l'actuel "Comandante Bula" en janvier de cette année, réalise des études de faisabilité pour l'acquisition d'un champ pour la production de coton, principale matière première de l'activité industrielle textile.
Selon l'ANGOP à Cambambe, Baobab prévoit de produire 6 300 tonnes de coton dans l'activité agricole, en vue de remplacer, dans un proche avenir, les importations de la phase initiale de productivité.
L'unité d'usine est alimentée en électricité par le réseau public, remplaçant le système alternatif, composé de sept groupes de générateurs.
Ce processus de récupération des infrastructures impliquait la démolition de l'ancienne structure et la construction d'une autre, sur une superficie de 88 mille mètres carrés, avec deux lignes de production.
Il regroupe des services de filature, tricot, teinture, finissage, confection de vêtements et un espace pour la fabrication de tissus de jeans. La première ligne a une capacité installée de 180 000 tricots et 150 000 chemises / mois.
Dans l’entre-temps, la seconde ligne produira, dans la même période, 480 000 mètres de tissus denim.
Avec l'entrée en service de l'ex-Satec, dans un premier temps 600 emplois seront créés, sur les 1145 formés en 2016, au moment de sa relance.
L'usine, un investissement primaire italien, a été installée en Angola en 1967, fonctionnant de 1970 à 1996, avec 1 200 travailleurs jusqu'à sa fermeture.
De 2013 à 2016, il a été relancé dans le cadre d'un projet de relance de l'industrie textile en Angola, financé par le Japon et évalué à 1,15 milliard de dollars.
Le montant était également destiné à la récupération de la Textang, à Luanda, et de l'África Têxtil, à Benguela, à travers un programme du gouvernement angolais qui prévoit de réduire l'importation de vêtements neufs et usagés.
Ce même groupe d'entreprises zimbabwéen "Baobab" a également remporté l'appel d'offres pour la gestion de l'usine textile de Benguela, rouverte en février, par le Président de la République, João Lourenço.
