S'adressant à la presse à l'issue d'une visite de travail qui a permis de constater et d'entendre les opérateurs de la pêche artisanale, le dirigeant a rappelé que la vente de poisson et d'autres produits le long de la côte sans hygiène augmente l'insécurité alimentaire, provoquant des risques de contamination.
Interrogé sur l'interdiction de la pêche à la senne coulissante pratiquée par les navires connus sous le nom de « rapa », le secrétaire d'État a expliqué que la mesure vise à lutter contre la pêche dans les zones de reproduction de l'espèce et à assurer la durabilité.
En ce qui concerne l'industrie du sel, le secrétaire a estimé qu'il était important d'élever le niveau d'organisation et de diversifier les produits issus du sel.
D'autre part, le chef de l'association municipale de pêche artisanale, Zeferino Kanguma, a déclaré que l'interdiction de la pêche à la senne coulissante aura un impact négatif sur la vie des familles qui dépendent de cette activité.
Il a fait valoir qu’actuellement, cette activité approvisionne les entreprises de congélation de poisson lorsque les grands navires sont confrontés à des pénuries de produits.
Il a dit que la municipalité compte 895 bateaux de pêche artisanale, expliquant qu'en 2024, ils ont capturé plus de 50 000 tonnes de poissons différents.
A son tour, l'administrateur municipal de Tômbwa, Adilson Hach, a rassuré les opérateurs soulignant que les mesures de gestion de la pêche visent à apporter une plus grande organisation au secteur, renforçant l'engagement des autorités à contribuer à formaliser le segment de la pêche artisanale.
A Tômbwa, le Secrétaire d’Etat a visité des salines, des industries de pêche et des points de débarquement de la pêche artisanale.
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