Luanda - Le ministre de l'Economie et de la Planification, Mário Caetano João, a présenté, ce vendredi, à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, les opportunités d'investissement en Angola.
Selon un communiqué envoyé à l'ANGOP, le ministre a participé au Forum d’investissement d'Afrique, et devrait également représenter l'Angola à une table ronde sur le Compact Lusophone.
La troisième édition de ‘‘l'Africa Investment Forum’’, organisée en partenariat avec la Banque africaine de développement, se déroule sous le slogan « le plus grand marché d'investissement transactionnel d'Afrique », auquel participent des sponsors commerciaux, des courtiers et des décideurs du monde entier.
Selon les organisateurs, « 13 projets ont été identifiés pour une valeur totale de 3,68 milliards de dollars américains. Chacun est conçu pour promouvoir l'autosuffisance et la résilience de l'Afrique face aux chocs futurs ».
Le Lusophone Compact est une plateforme d'investissement qui résulte d'un partenariat entre la BAD, les gouvernements du Portugal, de l'Angola, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale, du Mozambique et de São Tomé et Príncipe.
A travers cette plateforme, l'objectif est d'accélérer la croissance du secteur privé et la mise en place de Partenariats Public-Privé (PPP).
Dans cette initiative, l'Angola dispose d'un portefeuille indicatif de projets bénéficiant d'un financement, estimé à environ 528 millions de dollars américains pour les secteurs de l'agriculture, de l'énergie et de l'industrie.
L'Africa Investment Forum (AIF) est le marché de l'investissement en Afrique, soutenu par la Banque africaine de développement et ses partenaires pour accélérer la réduction des déficits d'investissement du continent.
Ce forum fonctionne comme une plate-forme multipartite et multidisciplinaire dédiée à la maturation des projets à des stades bancables, à la levée de capitaux et (c) à l'accélération du financement des entreprises.
La vision de l'AIF est d'être une plate-forme transactionnelle à effet de levier qui fera pencher la balance des capitaux vers les secteurs critiques de l'Afrique dans le but d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD), l'Agenda 2063, entre autres.
