Ondjiva (Angola) - Cent 34 familles vulnérables de la municipalité de Curoca, province de Cunene, ont bénéficié, en 2022, de caprins, dans le cadre du volet d’Inclusion Productive du Programme de Renforcement de la Protection Sociale des Transferts Monétaires Sociaux (Kweanda).
Cette information a été fournie mardi à l'ANGOP par le directeur du Fonds de développement local (FAS), Eduardo Chilunda, et, à l'occasion, il a dit que le processus, lancé en septembre, vise à encourager les projets de repeuplement d'animaux pour les familles paysannes, en se concentrant sur l'expansion de l'activité pastorale.
À cet égard, il a indiqué qu'un total de 603 chèvres ont été livrées et que chaque famille a reçu neuf, huit chèvres et un bouc, afin de renforcer les initiatives d'élevage, pour élever les niveaux d'autosuffisance des communautés rurales.
"L'objectif est de créer un fonds de roulement dans les communautés, où les animaux, après l'élevage, sont donnés à d'autres familles, à l'exception des jeunes, pour poursuivre le projet "Développement animal", permettant à divers citoyens d'avoir des sources de revenus", a-t-il indiqué.
Le responsable a souligné que des familles des communes d'Oncócua et de Chitado en ont bénéficié, dans le but de promouvoir et de restaurer l'élevage dans cette municipalités au potentiel acceptable.
Il a dit que c'était avantageux pour les bénéficiaires qui ont une tradition d'élevage de chèvres, car ces animaux sont considérés comme faciles à reproduire et peu exigeants en termes de pâturage.
KWENDA est un programme de l’Exécutif angolais qui vise à créer des politiques pour soutenir les familles les plus vulnérables en situation de pauvreté dans le pays.
Le Fonds de développement local (FAS) est l'organisme responsable de la mise en œuvre du programme, qui dure trois ans.
D'une valeur de 420 millions de dollars américains, le programme est financé par la Banque mondiale à hauteur de 320 millions de dollars américains, les 100 millions de dollars américains restants provenant du Trésor national.
Le projet couvre quatre composantes liées aux transferts sociaux monétaires, à l'inclusion productive, à la municipalisation de l'action sociale et, enfin, au renforcement du registre social unique.
