Luanda - L'Institut angolais de modernisation administrative (IMA) et Microsoft, une multinationale américaine, ont signé jeudi, à Luanda, un protocole d'accord, pour la solidification de l'économie numérique dans le pays.
Selon le directeur général de l'IMA, Meick Afonso, l'intention sera mise en œuvre par l'intermédiaire de petits et moyens entrepreneurs, qui pourront accéder à la technologie Microsoft à un coût réduit ou gratuitement, en vue de tirer parti de leurs entreprises, numériquement.
S'adressant à la presse, le responsable a déclaré que le partenariat respectif renforcera également la capacité de l'État dans le domaine de la numérisation et réduira les coûts de l'administration publique, afin d'augmenter l'échelle d'adoption de la technologie en fonction de la réalité du pays.
Il a, d’autre part, précisé que le mémorandum soutiendra l'éducation à l'inclusion numérique, en mettant l'accent sur les enseignants, qui auront pour mission de transmettre les connaissances aux élèves.
Par exemple, avec l'existence de l'adoption technologique pour 200 mille enseignants, le programme aura la capacité d'atteindre au moins 10 millions d'élèves, en comptant sur l'expansion de la connectivité numérique, selon Meick Afonso.
Pour le directeur général, le partenariat avec la multinationale américaine représente une étape importante vers la promotion de la numérisation des services administratifs de l'État angolais, visant à faciliter la vie des citoyens et à promouvoir l'économie.
De son côté, le directeur du programme de développement numérique de Microsoft, André Azevedo, a considéré la signature de l'accord comme un partenariat stratégique pour accélérer le processus de numérisation et contribuer au développement socio-économique du pays.
Selon le responsable, le document signé apportera une nouvelle dynamique et garantira la qualité du service public rendu aux citoyens.
Il a ajouté que les deux parties travaillent sur une stratégie de mise en œuvre du projet d'accélération numérique en Angola, qui sera développée sur une période de trois ans.
