Luanda – Le Gouvernement va réduire le Document unique (DU) provisoire et le Document unique définitif à un Document unique, afin de faciliter le processus d'importation et d'exportation des produits, a informé mercredi, la responsable de l'Administration Générale des Impôts (AGT), Nerethz Tati.
S’exprimant en marge de la première session plénière de 2022 du Comité national pour la facilitation des échanges (CNFC), en tant que membre du secrétariat du CNFC, elle a indiqué que le remplacement du DU provisoire et définitif en un document unique (DU) facilitera la chaîne d'importation et d'exportation, évitant ainsi le remplissage répété de documents.
Selon elle, l'objectif est, dans le cadre de la Plateforme intégrée du commerce extérieur, « qui est déjà en vigueur, est de garantir que le DU reflète exactement la même forme que celle envisagée par le DU définitif».
Elle a expliqué qu'avec ce processus, au niveau de la chaîne, on pourra avoir une inspection plus efficace, mais aussi au niveau de la facilitation, les contribuables n'auront pas à remplir plusieurs formulaires dans la chaîne.
Nerethz Tati a également mentionné que la facilitation prévoit la réduction des étapes de remplissage au niveau des opérateurs de la chaîne.
Cette stratégie, selon la source, a été créée par l'équipe technique, qui assure qu'il existe des conditions pour l'entrée en vigueur du formulaire dès ce mois de juillet.
"Nous pensons qu'à partir de ce mois de juillet, l'Institut Modernisation Administrative "sera en mesure de garantir que la plateforme dispose des conditions créées pour que le formulaire entre en vigueur en août et septembre", a-t-elle renforcé.
A l'occasion, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Victor Fernandes, qui a présidé la première session plénière de 2022 du CNFC, a mis en évidence la mise en œuvre de l'accord de facilitation des échanges, le considérant comme une étape importante de nature obligatoire dans le pays.
Cet accord nécessite l'adoption de divers instruments et pratiques internationaux pour la facilitation de la chaîne logistique du commerce extérieur, a-t-il souligné.
Il est donc nécessaire, a-t-il insisté, de travailler en étroite collaboration avec les organes qui composent la Commission des marchés de capitaux (CMC) dans la mise en application des mesures qui contribuent à l'amélioration des délais d'expédition, de transit des marchandises, de simplification des charges et des frais d'incident dans le commerce extérieur.