Porto Amboim – La création prochaine de la Garde côtière nationale donnera une plus grande compétence à l'inspection maritime, a annoncé mercredi, à Porto Amboim, Cuanza-Sul, le ministre d'État et chef de la Maison militaire du Président de la République, Francisco Furtado.
Francisco Furtado, qui s'exprimait dans le cadre de l'exécution d'un arrêté présidentiel sur la pêche illégale sur la côte angolaise, a souligné que la Garde côtière nationale constituera une identité importante dans le contrôle de la côte et travaillera en collaboration avec la Marine nationale.
"Nous envisageons de corriger et d'améliorer ce qui ne va pas le long de nos côtes et de prendre des mesures pour que notre territoire soit mieux contrôlé, afin que les ressources maritimes ne soient pas volées", a-t-il souligné.
Selon le ministre d'État, l’équipe gouvernementale s’est rendue dans la province de Cuanza-Sul, en raison de préoccupations concernant la pêche illégale, qui provoque une pénurie de poisson, et la présence dans les mers de cette province de grands bateaux de pêche dotés d'un système de pêche au chalut et quelques violations sur la côte maritime.
"Cette situation dans la municipalité de Porto Amboim n'est pas nouvelle (...), cependant l'Exécutif s'engage à mieux équiper la Marine Nationale de Guerre, en vue d'assurer une plus grande sécurité, d'où l'inauguration de différents centres de coordination et de surveillance maritimes", a-t-dit.
Concernant les violations maritimes, il a souligné que des mesures sont prises pour améliorer la surveillance de la côte, interdire la pêche illégale et l'utilisation de navires inadaptés dans des endroits réservés aux petits bateaux.
Le ministre d'État a défendu, d'autre part, la nécessité de construire un pont à quai pour accoster les bateaux d'inspection et de patrouille, ainsi que la création de conditions pour que le poisson puisse être contrôlé par les inspecteurs, c'est-à-dire qu’ils puissent savoir la quantité de poisson capturé et sa destination.
Pour sa part, la ministre de la Pêche et des Ressources marines, Carmen Neto, a déclaré que les transgressions survenues à Sumbe et Porto Amboim sont dues aux mauvaises pratiques des opérateurs et à l'impunité due à l'absence du Service national d'inspection des pêches et d'aquaculture.
Elle a fait savoir que les crimes augmentaient sur la vaste côte maritime angolaise qui est envahie par des navires de pêche étrangers (…), ce qui ne facilite pas beaucoup le travail. Cependant, la ministre a garanti que «la situation actuelle sera améliorée avec le lancement d'une Garde côtière nationale et le développement de politiques publiques», a-t-elle renforcé.
LC/ASS/LUZ
