Luanda - Le gouvernement angolais envisage de privatiser, en cette année 2021, au moins 113 entreprises, dont la Banque du commerce et de l'industrie (BCI), a déclaré, mardi, à Luanda, le secrétaire d'État aux Finances et au Trésor, Ottoniel Santos.
Le responsable, qui s'adressait à la presse à l'issue de la réunion de la Commission nationale interministérielle du programme de privatisation 2019-2022 (PROPRIV) a informé que, au premier trimestre, 40 entreprises seront privatisées; au deuxième, 60 et au troisième (13).
Dans ce programme, a déclaré le coordinateur du PROPIV, des aspects particuliers d'entreprises telles que la Biocom, Mult-tel, TV Cabo ont été analysés, avec une certaine profondeur, ce qui pourrait tous guider les prochaines actions du groupe technique.
A l'occasion, la proposition de privatisation des entreprises du groupe Zahara a également été analysée, dont la stratégie a été approuvée à travers une modalité pour chacune des unités et qui feront également partie de la gamme prioritaire du groupe technique.
La commission a également approuvé, selon le secrétaire d'État, le projet de décret présidentiel qui approuve l'incorporation de cinq actifs dans le programme de privatisation, qui ont été récupérés par l'État et qui seront transférés à la sphère privée afin de maintenir leur valeur de marché et de stimuler l’économie nationale.
Lors de cette réunion, selon le dirigeant, le processus de privatisation de la Banque de Commerce et d'Industrie (BCI) a été annoncé, qui sera privatisé par adjudication à la Bourse, dans un processus où il y a déjà 15 entités intéressées.
Enfin, il a été souligné, la présentation du «tableau de bord» des privatisations.
C'est une pièce de communication pour suivre l'évolution du PROPRIV, qui permettra aux parties prenantes et aux parties intéressées de suivre les étapes du programme, le nombre d'entreprises à privatiser, les montants collectés, les procédures de privatisation, entre autres, dans des documents traduits également dans la Langue Anglaise.
Le PROPRIV a été créé dans le but de réduire l'intervention de l'État dans l'économie et de promouvoir la promotion des entreprises, ainsi que de renforcer les capacités des entreprises.