Luanda - Le ministre des Transports, Ricardo de Abreu, a défendu mardi, à Luanda, le renforcement de la coopération avec les États-Unis d'Amérique dans ce secteur, notamment dans les segments aérien, maritime et portuaire.
Se confiant à la presse, à propos de la visite du Président nord-américain, Joe Biden, au Musée de l'Esclavage, le gouvernant a souligné la nécessité d'étudier toutes les opportunités de coopération dans les dimensions les plus variées, étant donné que les États-Unis représentent un potentiel mondial en termes de transport.
Il a souligné la liaison aérienne avec les États-Unis et le partenariat avec les compagnies aériennes américaines, ainsi que les zones maritimes et portuaires, en plus de poursuivre la perspective d'élargir le corridor ferroviaire pour le développement du pays.
Il a mentionné que le projet majeur actuellement est le corridor de Lobito, en cours de réalisation avec le soutien et l'engagement du Président Joe Biden, qui le développe à grande échelle.
« Notre grand projet, à ce stade, est transnational. C'est un projet phare pour le pays, pour la région et pour le monde», a-t-il déclaré en référence au projet ferroviaire qui relie l'Angola, la RDC et la Zambie.
Quant au discours de Joe Biden, il l'a considéré comme « un message fort sur ce que pourrait être l'avenir des relations entre l'Angola et les États-Unis, non seulement au niveau économique, mais aussi au niveau des liens historiques, culturels et familiaux qui existent.
Ce mardi, le Président de la République, João Lourenço, a annoncé l'acquisition du premier avion Boeing 787 Dreamliner, pour début 2025.
Le Chef de l'Etat s'exprimait à l'ouverture des négociations officielles entre les délégations angolaise et américaine, soulignant qu'il s'agit du premier d'un total de six avions acquis par le pays.
A l'occasion, il a informé que l'Angola travaillait déjà avec American Wings Group Consulting pour conduire le pays à la catégorie 1 de l'Administration fédérale de l'aviation, ce qui pourrait être facilité le pleine fonctionnement de l'Aéroport international António Agostinho Neto (AIAAN). .
VC/LUZ