Luanda – L’Angola a levé environ 19 millions de dollars américains et 15 millions d'euros dans l’exportation de bois entre décembre 2020 et février 2021, a indiqué vendredi, à Luanda, le secrétaire d'État aux Forêts, André de Jesus Moda.
Sans présenter de données comparatives sur la quantité de bois produite et les valeurs collectées lors de la précédente campagne forestière, le responsable a déclaré que le secteur envisageait de produire 500 mille mètres cubes de bois, à travers la forêt indigène, mais «ce n'était pas possible d'exploiter au moins la moitié de cette quantité, pour des raisons financières ».
Lors d'une conférence de presse, tenue dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la forêt, qui sera célébrée le 21 mars, André de Jesus Moda a fait savoir que l'Angola exportait 80 pour cent du bois récolté dans le pays, car il n'a pas une industrialisation de bois.
A l'occasion, il a déclaré qu'en 2020, le secteur avait enregistré au moins 128 entreprises qui avaient l'intention d'exploiter le bois, mais que 116 seulement ont réalisé ce souhait, contre 300 entreprises dans la campagne forestière de la même période.
Il a également indiqué que, jusqu'à présent, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche n'avait pas encore enregistré les entreprises qui allaient opérer dans la prochaine campagne forestière, prévue pour mai de cette année.
Quant au programme national de reboisement, le secrétaire d'État a fait savoir que, le premier contrat de concession forestière avait été signé la semaine dernière, en vue d'une exploitation rationnelle et durable des forêts.
Cette expérience, a-t-il poursuivi, a commencé dans la province de Huambo (plateau central), dans l'espoir de s'étendre au reste du pays, en mettant l'accent sur le sud et l'est de l'Angola.
Avec le plan de concessions forestières, élaboré en 2018 par le gouvernement angolais, l'exploitation forestière sera durable, car il exige le repeuplement des zones exploitées, a déclaré André de Jesus Moda.
Selon ce plan, a-t-il dit, les concessions pourraient varier entre 10 mille et 15 mille hectares pour chaque opérateur intéressé par l'exploitation des ressources forestières.