Luanda - La ministre des Finances, Vera Daves, a déclaré lundi, à Luanda, que la perspective de l'Exécutif est de mobiliser de nouvelles ressources à travers "un financement moins cher", dans le cadre du Plan annuel d'endettement (PAE).
S'exprimant dans une émission à la Radio nationale d’Angola (RNA), la gouvernante a souligné, à titre d'exemple, aller sur des marchés qui ont tendance à être plus chers avec des financements concessionnels et semi-concessionnels d'un montant moindre sans avancer plus de données.
"C'est cette gestion que nous avons faite pour qu'en fin de compte, le service de la dette reste gérable et que la dette publique angolaise continue d'être soutenable", a déclaré Vera Daves de Sousa.
Avec le plan annuel de la dette déjà en place, l'Angola prévoit de lever des fonds de l'ordre de 6 883,77 milliards de kwanzas (équivalent à 10,74 milliards de dollars), dont 3 833,47 milliards de kwanzas sur le marché extérieur (5,98 milliards de dollars). ) et 3,050 milliards de kwanzas (4,76 milliards dollars) au niveau national.
Sur la captation externe totale, 1 794,21 milliards de kwanzas sont réservés au rendement de l'émission d'euro-obligations (titre international libellé dans une devise différente de celle du pays dans lequel il est émis).
Selon la ministre, le recours aux marchés internationaux, via les eurobonds, arrive bientôt et pourrait apporter d'autres opérations de valeur au secteur privé, en plus d'attirer des ressources financières.
D’après elle, "passer par les marchés n'est pas seulement pour l'argent en soi, mais aussi une opportunité de promouvoir l'Angola et, avec cela, d'autres opérations qui peuvent apporter de la valeur au secteur privé" arrivent dans le pays.
"Il est important pour nous de maintenir l'interaction, de présenter nos données, de partager avec les investisseurs ce que nous faisons et quelle est la performance de notre économie", a estimé le ministre des Finances.
Selon Vera Daves, les banques, les agences et les fonds d'investissement ont des clients et construisent un récit positif sur l'Angola, ce qui peut attirer des investissements privés.
