Luanda - L'Etat angolais a déjà encaissé 534,97 milliards de kwanzas (Kz) de la vente de ses 86 actifs et entreprises, dans le cadre du Programme de privatisation (PROPRIV), a annoncé mercredi, à Luanda, le président du Conseil d'administration de l'Institut de gestion des actifs et des fonds propres de l'État (IGAPE), Patrício Bicudo Vilar.
"Le montant total de la vente des 86 actifs et sociétés est estimée à 919,84 milliards de kwanzas, mais l'Etat n'a reçu que 534,97 milliards de kwanzas des repreneurs", a expliqué le responsable de l'IGAPE.
Patrício Vilar a donné cette information à la presse à l'issue de la 3e réunion ordinaire de 2022 de la Commission nationale interministérielle chargée de la mise en œuvre du programme de privatisation (CNI-PROPRIV), conduite par le ministre d'État à la Coordination économique, Manuel Nunes Júnior.
A l'occasion, le PCA a jugé le solde des ventes positif, compte tenu du fait qu'il représente 67% des actifs à privatiser.
Patrício Vilar a déclaré que le programme a été conçu pour quatre ans, mais qu'il a commencé fin 2019. "Par conséquent, nous avons 2020 et 2021 et quelques mois de 2019. Nous sommes maintenant en 2022, donc je pense que, compte tenu du fait chronologique, il n'y a pas de doute que nous avons un bon taux et, en termes de montant, c'est un montant significatif".
D'autre part, il a annoncé qu'il devrait conclure, d'ici la fin de l'année, environ 44 processus, dans lesquels la conclusion de Banque Caixa Geral de Angola (BCGA), la Bourse angolaise de la dette et des valeurs mobilières (BODIVA) et la Télévision par câble.
Le responsable a également évoqué la quatrième phase de privatisation des actifs, qui comprend la zone économique spéciale (ZEE), l'usine Secil Lobito - Cimenterie de Lobito et les unités industrielles de l'univers du groupe CIF, l'entreprise de construction Mota Engil, l'usine de Sanza Pombo et l'usine de farine de maïs, à Cubal.
Parmi les entreprises privatisées figurent BAI et BCI, ainsi que des producteurs de plastique et d'emballage, des services de galvanisation, de la production végétale et animale, des textiles, des sacs en plastique, de l'agro-industrie, des clôtures métalliques et autres.
