Cape Town - ENDIAMA, SODIAM et CATOCA, les principales entreprises angolaises du sous-secteur du diamant, ont signé des contrats et des partenariats à Cape Town, en Afrique du Sud, pour le développement et l'efficacité des activités minières dans le pays.
Selon les responsables de ces entreprises, les derniers jours de la Conférence internationale sur l'exploitation minière en Afrique, qui s'est tenue du 9 au 12 au Cap, ont servi à signer des contrats de transfert de technologie, de savoir-faire et d'acquisition d'équipements.
Dressant le bilan, le directeur de la géologie d'ENDIAMA, Mubuabua Yambissa, a déclaré que la société avait réussi à vendre deux grands projets au potentiel géologique acceptable.
Il s'agit du projet Mukuamba, situé dans la province de Lunda Sul, vendu à des investisseurs canadiens et sud-africains, et du projet Chitondo, installé dans la province de Huambo et qui « présente un niveau de connaissances primaires et de kimberlites avec quelques anomalies ».
« Ce sont des projets qui nécessiteront un travail de prospection très poussé », a déclaré Mubuabua Yambissa, soulignant que les investisseurs de ces projets doivent être sérieux et engagés.
Il a déclaré que la vente de ces projets est une étape importante dans le processus qui vise à placer le pays comme le troisième plus grand producteur de diamants au monde, puisque l'avenir international de cette pierre précieuse se trouve en Angola.
D'après le directeur général de Catoca, Benedito Manuel, sa société a pu identifier le segment de la gestion intégrée des opérations minières, de la géologie de production et de l'environnement, un mécanisme important pour l'efficacité de l'entreprise.
